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11 % de la somme totale, soit 2,7 milliards d’euros, aurait des « intentions vis-à-vis de la réduction des pesticides » (paiement vert de la Pac, MAEC, subventions et aides pour l’agriculture biologique, Ecophyto).

 

Les financements privés, chiffrés à 19,5 milliards d’euros par an sous forme de prêts aux agriculteurs et aux industries agroalimentaires, sont quant à eux caractérisés par « une quasi-absence de critères de durabilité », estime-t-il.

Mobiliser la Pac et la fiscalité « bonus/malus »

La Fondation Nicolas Hulot souligne ainsi des moyens importants, mais juge qu’ils sont inefficacement alloués, ce qui explique « l’échec » des politiques de diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires.

 

Pour Caroline Faraldo, responsable de l’agriculture et de l’alimentation à la FNH, « le poids de l’échec est trop souvent mis uniquement sur les épaules des agriculteurs. La responsabilité est également du côté des pouvoirs publics et de l’ensemble des acteurs du monde agricole ».

 

La FNH estime que deux outils peuvent être majoritairement mobilisés. D’une part, la politique agricole commune (Pac) en cours de négociations, qui « peut être très ambitieuse d’un point de vue environnemental et climatique », estime Caroline Faraldo. Et d’autre part, la fiscalité de type bonus/malus applicable à l’ensemble des acteurs du système alimentaire. La FNH estime qu’elle doit être « prévisible et progressive, et basée sur le principe pollueur payeur ».