« L’Administration a reconnu le caractère irréversible de notre lac », se félicite Patrick Franken, président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne à l’issue de la première édition de ce comité de pilotage. Associations, élus, services de l’état : près de cinquante personnes étaient présentes à cette réunion. « Personne ne s’est levé, tout était très cordial et très calme », confie Patrick Franken.
Blanches pattes
C’est donc dans l’apaisement que les exploitants envisagent la suite des événements. Il s’agira de déposer une nouvelle demande d’autorisation, en incluant tous les acteurs, y compris la Sepanso, une association membre de France Nature Environnement, et la fédération de pêche.
« Nous sommes prêts à faire des aménagements sur le lac, et à discuter de la gestion », annonce Patrick Franken. Pour que chacun prenne connaissance de la situation sur le terrain, une visite sera même organisée à la fin de septembre avec l’ensemble des membres du comité de pilotage.
Convoqué cette semaine au tribunal, le syndicaliste ne semble pas craindre l’issue de ces procédures. « L’état agite cela comme une mesure de rétorsion », estime Patrick Franken. La prochaine audience a été fixée au mois de janvier.