Aucun doute n’est permis. « Les analyses génétiques réalisées à partir d’échantillons de poils et d’urine recueillis sur le terrain lors du dernier suivi hivernal laissent présager que cet animal est apparenté à des loups de lignée balte, assure l’Office dans le communiqué diffusé ce 29 juin 2018. Des analyses complémentaires sont en cours […] pour affiner prochainement ce premier constat. »
Une arrivée sans doute pas naturelle
Depuis le retour du loup sur le territoire français, c’est à l’ONCFS qu’est confiée la mission de suivre cette espèce, notamment sa progression tant sur le plan numérique que géographique. « Ce monitoring est complété par l’étude génétique de la population de loups, réalisée à partir des échantillons biologiques collectés sur le terrain : fèces, poils ou urines », détaille l’ONCFS.
Il reste à trouver l’animal et à décider de son avenir. « Considérant la faible probabilité d’une arrivée naturelle de cet animal sur le territoire lozérien, des recherches sont d’ores et déjà en cours pour en identifier la provenance. Parallèlement, l’expertise technique et juridique en cours devrait permettre d’arrêter les modalités de retrait du milieu naturel de cet animal. »