« Les résultats favorables obtenus après quatre semaines de recherche intensive et de dépistage des sangliers trouvés morts le long de la frontière franco-belge confirment l’absence de cas de peste porcine africaine (PPA) dans la faune sauvage et le statut indemne de la France », assure le ministère de l’Agriculture, dans un communiqué publié le 20 octobre 2018.
Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, a ainsi décidé la réduction des zones réglementées au titre de la prévention de la peste porcine africaine, « sur la base des recommandations des experts européens et après concertation avec les autorités belges ».
« Réduire la population de sangliers »
La zone d’observation renforcée (ZOR) est désormais restreinte aux 53 communes des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle situées à moins de 10 km de la zone infectée en Belgique. « Afin de prévenir tout risque d’introduction du virus dans cette ZOR, il a été décidé de réduire significativement les populations de sangliers, précise le ministère. Des précautions seront prises dans les modes de tirs. »
La reprise de certaines activités de chasse est en effet autorisée depuis le samedi 20 octobre dans la
ZOR, sous réserve « du strict respect des conditions de biosécurité. Des formations seront dispensées à cet effet aux chasseurs ». Par ailleurs, l’agrainage des sangliers reste interdit. Les activités forestières en ZOR peuvent toutefois reprendre, sous réserve également du respect des règles de biosécurité. Les activités récréatives et de loisirs en forêts sont également réautorisées.
Surveiller les mortalités de sangliers
Les contours de la zone d’observation (ZO) ont également été redéfinis. Cette zone concerne désormais 60 communes des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle, dans lesquelles l’ensemble des restrictions concernant la chasse et autres activités en forêts y sont levées.
Pour autant, le ministre de l’Agriculture demande aux préfets des trois départements de « veiller à la poursuite des activités de surveillance des mortalités de sangliers afin de détecter le plus précocement possible toute éventuelle incursion du virus ». Une vigilance est également demandée aux éleveurs et aux vétérinaires qui doivent « s’assurer régulièrement du respect des obligations de biosécurité dans les élevages de porcs, y compris pour les détenteurs amateurs. »