Le colza s’est relevé
Au lendemain des gelées, on observait un « gros coup de mou » dans les parcelles de colza.
#Colza2022 gros coup de mou. pic.twitter.com/HZul6EOsqb
— BRUNO GENIN (@geninbv) April 3, 2022
> À lire aussi : Le recensement des dégâts du gel est en cours (05/04/2022)
Deux jours plus tard, le premier bilan : « Seuls quelques pourcents ne se relèveront pas. »
#gel J+2 #colza
— David MICHEL (@david_michel88) April 6, 2022
On commence a bien voir ce qui ne s’en remettra pas et le reste
-7 degrés dimanche et lundi ici
Les pieds les plus proches de la fleur semblent les plus touchés
Heureusement seulement qqs pourcents ne se relèveront pas a priori pic.twitter.com/XFtJ61tMrB
Le meilleur état sanitaire du colza, comparativement à 2021, et la capacité de compensation de la culture permettent de limiter les dégâts, estime Terres Inovia. Le colza s’est déjà redressé.
Après cette période de #gelées,
— Patrick Pigeon (@Pat2816) April 6, 2022
les #colzas se sont redressés et le pollen est là!
Protection contre le #sclerotinia la semaine prochaine pour cette parcelle.#fragtw pic.twitter.com/CcxkGf9Huq
« Nous avons quelques doutes tout de même dans les situations où le charançon de la tige n’était pas maîtrisé, mais cela ne va pas représenter de très grandes surfaces », a précisé Jean Lieven, de Terres Inovia. Attention justement à ne pas confondre les dégâts liés au gel ou aux charançons de la tige.
Ne pas confondre gel et charançon de la tige du #colza. Vous pouvez trouver des courbures et de la casse de tige dans le #colza principalement dues à des dégâts de charançons de la tige et non au gel (qui a pu, avec la neige, accentuer le phénomène !) #terresinovia pic.twitter.com/K6SuUoLjXg
— Laurent JUNG (@laurentjung54) April 7, 2022
> À lire aussi : Que faire avec des colzas couchés ? (07/04/2022)
Impact limité sur céréales, sauf les parcelles précoces
Dans son dernier bulletin, publié le 8 avril 2022, l’observatoire des céréales Céré’Obs de FranceAgriMer n’a pas abaissé ses notes de conditions de cultures. Celles ci restent « bonnes à très bonnes » pour 92 % du blé tendre, 88 % de l’orge d’hiver et 85 % du blé dur.
Au 4 avril, 12 % du blé tendre était au stade 2 nœuds, 16 % de l’orge d’hiver, et 18 % du blé dur, indique Céré’Obs.
Pour l’instant RAS sur cette orge au stade 1-2 noeuds pic.twitter.com/shd42Sh5Ar
— Jojoy (@joypettini) April 6, 2022
L’équipe Arvalis de la Région Poitou-Charentes estime que pour les parcelles de céréales d’hiver au stade 2 nœuds, « l’impact de ces gelées devrait être relativement limité, compte tenu du stade et de l’intensité des gelées, restée modérée dans la région. Toutefois, des dégâts pourraient être observés sur les quelques parcelles les plus précoces ayant atteint le stade dernière feuille pointante ou pour les situations particulières ayant connu des gelées intenses (en dessous de –5/–6°C). »
Impacts ponctuels possibles sur pois
Terres Inovia a rapporté des nouvelles rassurantes du pois de printemps, dans la région Est.
Après le gel tardif du début avril, nous nous s'interrogions sur les #pois de printemps. Pas de problème de gel à ce jour et une levée correcte (45plantes/m2) pour cette parcelle semée à - 4 cm (il nous remonte des problèmes de levée avec des graines de ferme) #terresinovia pic.twitter.com/oDXI0Dv2Rp
— Laurent JUNG (@laurentjung54) April 6, 2022
Sur les protéagineux d’hiver, les gelées, combinées avec un stress hydrique, pourraient « ponctuellement impacter les cultures », a ajouté Terres Inovia.
En région Centre (Indre et Cher), les pois d’hiver sont encore au stade feuilles dans le secteur, et n’ont pas encore débuté leur floraison. « À ce stade et dans de bonnes conditions, les cultures peuvent supporter des gels allant jusqu’à –5°C, explique l’institut technique. Les dégâts de gel qui pourraient être observés sont : un brunissement des feuilles, un recroquevillement des plantes, et pour les parcelles les plus avancées un avortement des bourgeons terminaux. »
Des dégâts sur betteraves
Sur betteraves, « les conséquences de ces gelées sont très différentes en fonction des régions, des types de sols mais surtout des dates de semis et des températures enregistrées », a fait savoir l’ITB.
1ères sorties pour les @_MissBetter semées il y a 2 semaines . Heureusement, elles ont été épargnées par la gelée d'hier... @Tereos @LeBetteravierFR @CGB_ChampBourg pic.twitter.com/UuUngbWZnf
— Alexis Leherle (@AlexisLeherle) April 5, 2022
« Les semis entre le 18 mars et le 21 mars 2022 semblent les plus impactés par les gelées soit par gel mécanique lorsque le sol était humide soit par gel physiologique sur des betteraves émergentes », poursuit l’institut.
Pas de sucre glace sur cette parcelle…
Coup de froid sur @_MissBetter ne veut pas dire qu'elle nous donnera du #Sucre glace..
— Xavier Dufour (@Dufour_agri) April 5, 2022
Bien au contraire, celle ci ne donnera plus rien. A peine sortir et déjà morte
Le gel ne nous a de nouveau pas épargné cette année même si c'est quand moins conséquent que 2021 pic.twitter.com/8Gzpydu4Nq
L’ITB envisage des pertes de pied dans les zones les plus gélives des champs, jusqu’à 30 % dans les parcelles.
@_MissBetter a gelée ...... pic.twitter.com/xsHbuKKQ1o
— Nicolas PINCHON (@nicolaspinchon) April 3, 2022