. Quant aux différents usages du glyphosate en zones non agricoles (sites industriels, militaires, voies ferrées, autoroutes, aéroports, réseau électrique, conservation des monuments historiques…), ils ne peuvent, selon l’Anses, être totalement substitués par des alternatives non chimiques sans avoir des conséquences importantes, notamment pour la sécurité des opérateurs et des utilisateurs de ces services.

 

Des conclusions qui s’appliquent aux spécialités

« L’usage de cette substance est dorénavant restreint aux situations où le glyphosate n’est pas substituable à court terme, indique l’Anses. Ces restrictions sont désormais prises en compte par l’Agence pour délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits à base de glyphosate.»

 

Ainsi, dans le cadre de l’examen en cours des demandes d’autorisation de mise sur le marché, l’Anses a annoncé le 30 septembre 2020 aux détenteurs d’AMM le renouvèlement de trois produits et deux nouvelles autorisations de mise sur le marché, avec des usages restreints aux conditions identifiées par l’évaluation comparative. Quatre décisions de retrait ou de refus de mise sur le marché ont également été notifiées.

 

Pour les produits qui bénéficient d’un renouvèlement de leur AMM, les restrictions d’usage seront mises en application dans un délai de six mois. «Cette limitation des conditions d’emploi et des doses par hectare contribuera à réduire dès 2021 les quantités de glyphosate utilisées en France», conclut l’Agence.