Après avoir tiré un premier bilan d’une année marquée par de nombreux aléas climatiques, les chambres d’agriculture ont annoncé « changer de braquet » sur le sujet. « Ces phénomènes ne sont pas nouveaux, ce qui est nouveau, c’est leur ampleur et leur fréquence, a constaté Sébastien Windsor, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) lors d’une conférence de presse organisée le 24 août 2021 à Paris. Les incidents climatiques sont en train de devenir une vraie problématique structurelle qui met en difficultés durablement nos exploitations. »

 

> .À lire aussi : Une récolte de blé tendre qui se termine enfin (23/08/2021)

Aboutir dès 2022

Une des raisons qui a motivé le gouvernement à lancer son « Varenne de l’eau » à la fin de mai. Les chambres d’agriculture, qui y participent à travers son volet consacré au renforcement de « la résilience de l’agriculture », ont annoncé la réalisation de diagnostics à l’automne 2021 dans chaque région et en association avec les collectivités locales.

 

Ces diagnostics porteront sur l’anticipation des évolutions climatiques et leurs conséquences agronomiques filière par filière, les points de vulnérabilité et des opportunités liés au changement climatique.

 

« L’objectif est d’aboutir dès 2022 à un plan d’action dans chaque région, chaque territoire pour accompagner les agriculteurs face à ces enjeux climatiques, a précisé Sébastien Windsor. Il faut le décliner par territoire avec les acquis du Varenne de l’eau et avec les autres acteurs comme l’État et les Draaf. »

750 conseillers mobilisés pour les diagnostics carbone

Le président des chambres d’agriculture a aussi rappelé le « besoin d’investissements » pour répondre aux questions climatiques. Un besoin en parti soutenu par « France Relance ».

 

À lire aussi : « Demandez votre diagnostic carbone pour environ 250 euros » (30/04/2021)

 

« On s’est fixé un objectif de faire 2 000 diagnostics carbone chez les jeunes agriculteurs dans le cadre du plan de relance, a annoncé Sébastien Windsor tout en précisant que 750 conseillers sont mobilisés pour l’occasion. On en fera autant chez les non-jeunes hors cadre du plan de relance avec l’aide des régions. »