Alors que la réforme de la chasse est en cours, la FNSEA interpelle le gouvernement dans un communiqué : « C’est à l’État de réguler ! » Le syndicat rappelle ensuite que l’effectif de sangliers a été multiplié par 7 en 25 ans, et que les bêtes provoquent chaque année plus de 30 millions d’euros de dégâts dans l’espace agricole. Les annonces de lundi, faisant suite au rendez-vous entre les chasseurs et le président de la République, « ne satisfont pas les agriculteurs et ne rassurent pas ».

Chose rare, agriculteurs et chasseurs semblent ici d’accord sur un point : c’est l’État doit trancher. Faisant écho aux propos du président des chasseurs, Willy Schraen, la FNSEA estime en effet que l’état du dossier nécessite une intervention publique claire. « Nous refusons que la régulation soit confiée aux seuls chasseurs », explique le syndicat.

Concernant la gestion adaptative, l’organisation plaide pour la concertation parmi « toutes les parties prenantes de la ruralité, et en premier lieu des agriculteurs ».

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&mdash ; La FNSEA (@FNSEA)  August 29, 2018   ]]>

À l’issue de la réunion hier avec Sébastien Lecornu, le syndicat a obtenu la tenue d’une réunion technique et d’un nouveau rendez-vous sous dix jours. Ses représentants, à cette occasion, ne se contenteront pas de promesses. « Nous évaluerons l’efficacité à l’aune des décisions prises », conclut le communiqué.

Ivan Logvenoff