« Sur un dossier de cette complexité, des points techniques de l’offre » conjointe déposée par le tandem Cofigeo et Arterris « nécessitaient d’être complétés et approfondis », selon une source proche de la direction, qui estime que cela « ne remet pas en cause » l’emploi.
Une offre commune de Cofigeo et Arterris
L’offre commune du groupe Cofigeo (Raynal et Roquelaure, Zapetti) et de la coopérative agricole Arterris pour le pôle plats cuisinés concerne les sociétés William Saurin, Choucroute de Campagne, Julien Mack, Soulié Restauration, Conserverie du Languedoc et CCA Périgord.
Le tribunal a validé le 15 juin la reprise par la Cooperl des emplois et actifs du pôle de charcuterie-salaisons de Financière Turenne Lafayette. Ce pôle détient notamment les marques Madrange, Paul Prédault, ou Montagne Noire. Il emploie 1 700 salariés.
La veille, le 14 juin, le tribunal avait donné son feu vert à l’offre de reprise de l’activité de pâtes fraîches du groupe, où travaillent plus de 150 personnes, par la société Pastacorp, détentrice des marques Lustucru et Rivoire & Carret.
Sauver les marques
Le maquillage des comptes a été révélé par un audit mis en œuvre peu après la mort de la dirigeante du groupe, Monique Piffaut, à la fin de novembre 2016. L’État avait alors déposé 70 millions d’euros dans un fonds spécifique, dans le but de maintenir l’activité du groupe employant près de 3 000 personnes.
Il avait ensuite obtenu un accord sur le financement de l’entreprise auprès des banques. Le nouveau patron du groupe, Éric Le Gouvello, a alors entrepris de trouver des repreneurs pour sauver les marques phares de ce géant de l’agroalimentaire.