Selon une étude publiée dans la revue Nature le 11 novembre 2019, toutes les communautés de mauvaises herbes n’impactent pas le rendement des cultures de la même manière. Les chercheurs ont montré que, pour certaines d’entre elles, lorsque la biomasse des adventices est équitablement répartie entre les espèces présentes, la compétition avec la culture est réduite. « Dans ce cas, les pertes de rendement sont minimales car toutes les espèces produisent peu de biomasse », précise l’Inra (1) dans un communiqué.
« Les pertes de rendements importantes sont souvent dues à la dominance d’une ou de quelques adventices compétitrices », note l’Inra. « Les scientifiques concluent donc que les actions de désherbage devraient exclusivement viser les espèces compétitrices et dominantes, déclare l’Institut. Cependant, les pratiques de désherbage actuelles ne permettent pas de gérer une espèce particulière dans une communauté complexe. »
(1) Institut national de la recherche agronomique.