qui fixe la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, ce terme remplace l’appellation d’espèces « nuisibles » anciennement utilisée.

 

 

Le précédent arrêté du 30 juin 2015, pris pour une période triennale, arrive à échéance le 30 juin 2019. Le projet porte sur les dispositions pour la période 2019 à 2022 pour les espèces suivantes : belette, fouine, martre, putois, renard, corbeau freux, corneille noire, pie bavarde, geai des chênes et étourneau sansonnet. L’objet de cet arrêt est de réduire l’impact des dégâts que certains spécimens provoquent en particulier si leur densité est trop élevée. La consultation publique est ouverte jusqu’au 27 juin 2019.

Protecteurs des animaux en colère

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages ainsi que l’office pour les insectes et leur environnement ont manifesté leur mécontentement dans un communiqué de presse du 11 juin. Ces associations dénoncent un arrêté « très similaire à l’arrêté triennal précédent » qui « aurait dû être modernisé en tenant compte des évolutions des mentalités et demandes sociétales ». Elles soulignent aussi que « l’impact de la destruction des carnivores, pourtant alliés de l’agriculture par la consommation de nombreux rongeurs, n’est pas évalué, ni en termes économiques, ni en termes de santé ».