« Les abattages des poulets et de dindes reculent sur un an, respectivement de –5 % et –2 % en têtes, et de –2,7 et –3,5 % en tec », rapporte le ministère de l’Agriculture, dans sa note publiée le 8 novembre 2018. Pour les poulets, cette tendance est « liée aux restructurations en cours dans la filière avicole de l’Ouest, conduisant depuis juillet à une baisse des abattages de poulets destinés au grand export ». Concernant les abattages de canards gras, ils progressent de 20 % sur un an, confirmant la reprise de l’activité après les épizooties aviaires de 2016 et 2017.
Les mises en places continuent de marquer le pas . En août 2018, elles sont en recul de 10 % sur un an pour les dindonneaux et de 7,5 % pour les poussins de chair. « Cette tendance est constatée depuis mars pour les premiers et depuis mai pour les seconds », précise Agreste. À l’inverse, les mises en place des canetons à gaver reste en hausse, avec une progression de 7 % en août 2018, par rapport à 2017.
Le prix de l’œuf bondit
Au premier semestre de 2018, la baisse de la production d’œufs s’établit à 2 % par rapport à 2017. En conséquence, « l’offre limitée déclenche une valorisation saisonnière des prix à la production de 30 % en septembre 2018, par rapport à août ». Le ministère anticipe un recul de la production jusqu’à la fin de l’année. « En décembre 2018, la production d’œufs de consommation continuerait de baisser. Elle serait inférieure de 7 % à celle de décembre 2017. »
Car les mises en place continuent également de décroître. « En août 2018, les mises en place des poussins de ponte chutent de 28 % sur un an, conséquence d’éclosions en baisse de 16 % et d’exportations en hausse de 50 %, en particulier vers l’Italie et l’Espagne. »