L’Anvol rappelle quelques chiffres : « Entre les mois d’août 2017 et 2018, le prix du blé fourrager a progressé de 35 % autour de 211 €/t contre 156 €/t, celui du maïs est en hausse de 6 % autour de 191 €/t contre 180 €/t en 2017 et les cours du tourteau de soja progressent de l’ordre de 19 % (357 €/t contre 300 €/t). » Or ces hausses sont déjà supportées par les acteurs de la filière.

Pas d’amélioration en vue

« La hausse du cours des matières premières induirait une hausse de 15 % du coût des matières premières dans l’aliment pour poulets standards, et de 20 % dans l’aliment pour poulets de label rouge entre décembre 2017 et 2018 », complète le communiqué.

Deux indices utilisés par l’interprofession (voir l’encadré) « traduisant une répercussion insuffisante des hausses du coût de l’alimentation animale » et prévoient que « la situation risque encore de se dégrader sur la fin de l’année ».

Face à ces alertes, Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol (1), « invite tous les acteurs de la filière à prendre en compte, dès à présent, cette nouvelle donne économique pour permettre une rémunération équitable de tous les maillons de la filière ».

E.C.

(1) également président de la Confédération française de l’aviculture.