Les viandes fraîches de poulet restent largement déficitaires, malgré un recul des achats des ménages de 1,4 %. Ce sont près de 314 000 tonnes en équivalent carcasse (tec) qui ont été importées sur les sept premiers mois de 2017, en plus des 610 000 tec produites (dont 228 000 tec exportées), une hausse de presque 5 % par rapport à l’année précédente.
La filière du canard gras souffre, quant à elle, des deux crises d’influenza aviaire successives. Les abattages de canards gras sont en recul de 18 % sur les sept premiers mois de l’année (à 41 000 tec), après avoir chuté de 26 % en 2016. L’an dernier, les importations de foie gras ont augmenté de 21 %, alors que les exportations ont chuté de 20 %. Sur les sept premiers mois de 2017, on observe néanmoins un repli des importations, notamment de foie gras cru, et une stabilisation des exportations.
Concernant la filière des œufs, la production française est repartie à la hausse depuis le début de l’année et les cours se redressent, dans un contexte de fermeté des prix au niveau européen. Les achats des ménages, orientés en légère baisse depuis le début de l’année, se détournent des œufs de pouless élevées en cages au profit des œufs issus d’autres modes de production. Les œufs en volière semblent davantage bénéficier que les autres (label, bio, plein air) du report des achats.