« Pour les poulets, ils progressent de 2,8 % en têtes et de 4,5 % en poids, souligne le ministère dans sa note d’Infos rapides mise en ligne le 6 avril 2018. En volumes, ils représentent ainsi 92 550 téc, soit 9,8 % de plus que la moyenne quinquennale. »
Les mises en place augmentent
De leur côté, les abattages de canards à gaver restent orientés à la baisse depuis août dernier. Quant aux mises en place de poussins, elles ont augmenté en janvier 2018 : : + 4,7 % pour les poulets, + 6,2 % pour les dindes et + 1,3 % pour les canards.
Sur le front des exportations, les ventes de viandes et préparations de volailles ont reculé de 0,7 % en janvier. Le recul des ventes de poulets vers les pays tiers (- 2 670 téc dont — 3 100 téc vers l’Arabie Saoudite) est en partie compensée par l’augmentation des débouchés européens (+ 2 115 téc).
Les importations bondissent
En revanche, les importations ont bondi de 7 %. Et en particulier celles de viande de poulet. Celles en provenance des pays tiers augmentent de 1 020 téc, dont la moitié en provenance d’Amérique du Sud, et celles depuis l’Union européenne de 3130 téc.
Bilan, le solde du commerce extérieur des viandes de volailles se creuse. Il atteint - 14 100 téc, dont - 18 380 téc pour la viande de poulet.