Il y a des événements ordinaires qui prennent une autre ampleur quand ils se passent alors qu’on est coincé dans une boîte de conserve en orbite à 408 kilomètres de la Terre. Le 21 août 2021, parmi le matériel scientifique envoyé à la station spatiale internationale, Thomas Pesquet découvre quelques paquets imprévus qui le remplissent de joie : du fromage !

 

Et si on en croit la photo qu’il a publiée à cette occasion, son partenaire japonais Akihiko Hoshide partage cet enthousiasme. À l’occasion de cet événement spatial, nous avons exploré les publications de l’astronaute français pour recenser quand il parle des artisans de la terre… vus du ciel.

 

> À lire aussi : Thomas Pesquet veut sensibiliser à la lutte contre la faim (21/04/2021)

 

Quand on accueille un nouveau cargo ses réfrigérateurs sont souvent remplis d'expériences scientifiques, mais celui-ci nous réservait une excellente surprise... DU FROMAGE #MissionAlpha pic.twitter.com/yKSywFiJlt

— Thomas Pesquet (@Thom_astro) August 21, 2021

Produire pour nourrir

Vus de l’espace, les champs semblent tout petits. Sauf quand c’est toute une région qui est un vaste espace de production. C’est le cas du sud de l’Espagne, recouvert de serres de légumes.

 

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C’est aussi le cas de la ville de Westland aux Pays-Bas qui tire traditionnellement profit de son climat hivernal particulièrement doux pour se spécialiser dans l’horticulture depuis de nombreuses années.

C'est ici qu'on récolte une grande partie des et européennes : dans les serres de Westland et El Ejido
.
Where a large part of Europe's and are produced, the Westland and El Ejido in greenhouses. #MissionAlpha #SDG2 https://t.co/A1hru9YYcT pic.twitter.com/XftPza7bSL

— Thomas Pesquet (@Thom_astro) August 12, 2021

 

La lutte pour le foncier

 

À chaque endroit de la Terre, le foncier productif reste un facteur limitant pour l’agriculture.

En survolant la Bolivie, l’astronaute français remarque aussi que l’implantation des nouveaux champs compose un damier étoilé insoupçonnable depuis le sol.

 

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Thomas Pesquet observe aussi les traces de la déforestation en Amazonie.

The Amazon has become a symbol for Earth's ecological reserves but there is much more to humankind's footprint: from our activities in the and to infrastructure and agriculture. #MissionAlpha https://t.co/y3Ejttw9Z1 pic.twitter.com/SpSMUtB9tx

— Thomas Pesquet (@Thom_astro) July 31, 2021

Mais Thomas Pesquet admire aussi la ville de Venise, en n’oubliant pas de rappeler que son existence dépend de la déforestation ancestrale des aulnes qui en constituent les piliers de soutien.

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L’agriculture partout où les hommes mangent

Une vue globale permet de voir que l’agriculture s’installe dans les milieux les plus hostiles en préservant sa durabilité. Ici, un exemple d’une oasis en Égypte, dont le système d’irrigation dessine un cœur.

 

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Des piments dans la station

Même si ce n’est pas encore pour les manger, les cultures ne sont pas uniquement sur Terre. La station spatiale internationale fait aussi pousser ses légumes, en l’occurrence des piments. Mais ce n’est pas pour épicer des plats, c’est juste une expérience scientifique sur le comportement des plantes en impesanteur.

 

Partenaire de Thomas Pesquet durant cette mission, l’astronaute américain Shane Kimbrough est plus connu pour ses talents de pilote que de jardinier mais, qui sait, une vocation se dévoile-t-elle ?

 

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Un des objectifs de cette mission consiste à mieux connaître la culture des légumes par hydroponie, c’est-à-dire sans terre mais ici sans eau non plus. À terme, l’idée est de voir comment les astronautes pourront se nourrir s’ils doivent effectuer un voyage, d’environ trois trimestres pour les plus rapides, vers Mars puis éventuellement s’y installer.

 

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Des cookies de l’espace

En attendant Top chef dans la station spatiale, les astronautes se réjouissent avec des « space cakes », qui ne désignent pas, comme en langage terrien des gâteaux hallucinogènes, mais littéralement des cookies de l’espace. En l’occurrence, une crêpe au chocolat et aux fraises.

 

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Les couleurs de l’alimentation

Retour sur Terre ou Thomas Pesquet photographie les marais salants de Camargue, qui prennent une belle couleur rouge, ou des Andes, qui se teintent alors d’un camaïeu de verts.

 

Certaines couleurs vous accrochent l'œil immédiatement tant elles tranchent dans le paysage, comme le rose vif des marais salants de Camargue

Some colours catch your eye immediately from up here – like the bright pink of the Camargue salt marshes pic.twitter.com/oLwGuQEVYY

— Thomas Pesquet (@Thom_astro) August 21, 2021
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L’explosion du port de Beyrouth

En survolant Beyrouth, Thomas Pesquet photographie le port et les traces de la terrible explosion de 2 750 tonnes d’ammonitrate agricole le 4 août 2020.

 

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Deux souvenirs de Thomas Pesquet

Enfin, deux souvenirs de Thomas Pesquet. Un pour le paysage agricole du triangle entre Dieppe, Rouen et Le Havre, d’où l’essentiel de sa famille est originaire.

 

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Et l’autre souvenir de Thomas Pesquet est son ultime repas pris sur Terre le 22 avril 2021. En attendant celui qui célébrera son retour sur la terre ferme. Mais on ne peut pas s’empêcher de noter que, là encore, ça fait beaucoup de fromages, tout de même.

 

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