Le 7 novembre 2022, Éric Maerten, journaliste et éditeur de La France Agricole animait une table-ronde sur le marché du carbone en agriculture. L’objectif était de répondre à des questions pratiques sur ce marché des crédits carbone, ses opportunités pour l’agriculture mais aussi, bien sûr, les points de vigilance à avoir.
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Pour débattre de ce sujet qui est monté en puissance ces derniers temps, deux agriculteurs et deux experts étaient présents au Sima sur le plateau TV du groupe de presse NGPA :
- Geoffrey de Wever, agriculteur dans l’Eure, s’est intéressé à ce type de démarche et explique comment il en tire parti et quels sont les écueils à éviter ;
- Samuel Vandael, agriculteur dans la Seine-et-Marne, est président de la jeune SAS France Carbone Agri, association dont le rôle est de structurer et dynamiser ce marché du carbone pour le secteur agricole ;
- Émelie Halle, responsable de la solution Oleoze chez Saipol, qui a pu illustrer la dimension économique de filière autour des démarches de bas carbone ;
- Pierre Louis Guillo, expert chez Bio economy for change, qui a apporté des repères dans le cadre général de ce marché du carbone en pleine évolution.
Pour rappel, l’agriculture compte aujourd’hui six méthodes approuvées pour encadrer l’obtention du label bas carbone. Ces méthodes permettent de certifier l’amélioration du bilan carbone d’exploitations agricoles.
C’est ainsi que sont dégagés ce que l’on appelle des crédits carbone… en clair des sommes d’argent au bénéfice potentiel des agriculteurs ayant engagé des actions positives en la matière. Pour donner un ordre de grandeur, on parle aujourd’hui d’une valeur moyenne de 36 euros la tonne de carbone séquestré… mais qui peut beaucoup varier.