Le cours du porc français poursuit son ascension. Ce jeudi 7 juillet progresse de 3,4 centimes pour s’établir à 1,856 €/kg. Au cours de cette vente, « la grande majorité des lots a été négociée en vente obligatoire, ce qui signifie qu’à partir de 3 centimes au-dessus de la moyenne précédente, les groupements vendeurs ne peuvent refuser la vente des lots, précise le cadran de Plérin. Les abattoirs ont donc assuré leur approvisionnement à la veille de la semaine du 14 juillet et ce, malgré la réduction d’activité liée au férié. »
Dans la zone Uniporc Ouest, l’activité d’abattage devrait s’établir à environ 364 000 porcs, « volume assez proche de celui de l’an passé à la veille du 14 juillet ». Ce niveau d’offre reste faible, comme en atteste le poids moyen d’abattage. Il affiche 93,7 kg, soit 1,5 kg perdu en un mois. Il s’agit du « niveau le plus faible depuis 4 ans », souligne le MPB.
Sur le marché des coches, 95 animaux ont été vendus, pour une moyenne de 1,068 €/kg (pas d’évolution) et une fourchette allant de 1,063 à 1,071 €/kg.
Ailleurs en Europe, dans les pays du Sud, « le début de la saison touristique anime la demande dans un contexte d’offres en forte baisse. » Dans les pays nordiques, les situations sont contrastées. « Le prix autrichien a progressé de 3 centimes à l’inverse de la référence allemande qui reste stable dans un marché équilibré par une offre faible mais suffisante pour une demande toujours sans ressort », analyse le MPB. Outre-Rhin, certains distributeurs ont ainsi réduit « considérablement » les prix de certains produits de viande fraîche, « au grand dam des producteurs. »