La Covid-19 et l’arrivée de la peste porcine africaine en Allemagne ont eu raison de la dynamique haussière des cours. Ces difficultés sanitaires ont enrayé le commerce et encombré ainsi le marché communautaire. En parallèle, la Chine a fait jouer la concurrence entre ses fournisseurs. Les relations parfois difficiles entre l’empire du Milieu et les États-Unis n’ont pas entaché le commerce entre les deux pays, au détriment des opérateurs européens.

Hausse des achats des ménages

Dans ce contexte, la production française est restée quasi stable durant les dix premiers mois de l’année. L’effectif de truies, de 950 000 têtes, est en recul, mais le nombre total d’animaux se maintient, grâce aux gains de productivité.

 

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Si la consommation globale de produits porcins continue de s’effriter depuis le printemps 2019, les achats des ménages pour leur consommation à domicile sont en progression par rapport à l’an dernier : + 5 % pour le porc frais et + 7 % pour la charcuterie entre janvier et octobre.

Du côté des éleveurs, un effet ciseau se dessine en fin d’année, avec un prix du porc en recul, tandis que celui de l’aliment grimpe en flèche.