Les engraisseurs espagnols qui ne se trouvent pas dans la zone réglementée mise en place à cause des foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) n’ont pas stoppé leurs activités. En l’absence de veaux français, ils ont renforcé leurs importations de veaux irlandais, allemands ou des pays de l’Est. Le trou à combler ne sera donc pas si important que ça à la reprise des exportations françaises, mais la proximité du marché hexagonal facilite grandement la logistique.

Entre-temps, les intégrateurs français ont allègrement profité de la situation, et face à une offre largement suffisante ils maintiennent une très forte pression sur les prix. Les baisses appliquées cette semaine sont encore de l’ordre d’une cinquantaine d’euros toutes gammes confondues, avec des moins-values plus importantes dans la marchandise d’entrée de gamme. Les sujets légers et sans potentiel ne trouvent plus preneurs. Les gros veaux laitiers se valorisent entre 260 et 280 € et les ceux de 45 à 50 kg se négocient entre 150 et 250 € en fonction des opérateurs.

La vente est également plus tendue dans les veaux croisés/limousins, charolais ou blanc bleu ordinaires. Les mâles taupes ordinaires se vendent entre 150 et 280 € et les bons sujets se négocient 300 et 400 €. Les prix des mâles croisés blanc bleu ou jaunes R varient de 250 à 350 € dans les légers et de 350 à 480 € dans les R lourds. Les bons croisés/montbéliard ou blanc bleu U se vendent entre 500 et 650 €, voire de 650 à 750 € dans les supérieurs.