Avec le creux des vêlages, les engraisseurs peinent à couvrir leurs besoins. Ils s’adaptent aux volumes disponibles, avec une forte concurrence de l’exportation. Après la Pentecôte, le coup de chaleur pèse sur le commerce du veau de viande, avec des besoins en baisse dans les magasins. La cotation des veaux de boucherie se replie. Les sujets O rosé clair sont vendus à 7,65 €/kg en France (contre 8,25 €/kg aux Pays-Bas, où l’offre manque).
Sur les marchés, le commerce reste dynamique grâce à la faiblesse de l’offre. Les tarifs progressent en continu. Les prim’holsteins et les normands de moins de 40 kg sont vendus de 200 à 270 €, ceux de 40-45 kg sont valorisés entre 280 et 330 €. Les veaux de 45-50 kg sont négociés entre 330 et 350 € et les bons sujets partent entre 350 à 370 € pour les 50-55 kg, voire jusqu’à 400-420 € pour l’exportation. Le marché du veau montbéliard reste très ferme dans le Sud-Est, car les volumes ne couvrent pas les besoins. Les animaux pesant entre 45-50 kg se négocient entre 300 et 400 €, tandis que ceux de 50-60 kg atteignent des prix allant de 440 à 480 €. Les veaux bien conformés destinés à l’exportation partent jusqu’à 500 à 540 €.
Le commerce reste actif pour les veaux croisés mixtes R, avec des tarifs soutenus. Les croisés charolais/montbéliards ou blanc bleu/montbéliards U se négocient sur les marchés entre 650 et 750 €, tandis que les croisés blanc bleu/prim’holsteins trouvent preneur entre 500 et 700 €. Les sujets plus standards, mais avec de l’épaule, se vendent de 400 à 550 € pour les mâles, et de 250 à 350 € pour les femelles. Les taupes ou les gris ordinaires s’échangent entre 340 et 400 €, les meilleurs de 400 à 450 €.