La tendance est à la reconduction des prix sur l’ensemble des marchés. La demande est assez soutenue dans les gros veaux prim’holsteins destinés au marché espagnol pour y être élevés (production de jeunes bovins). Cette gamme de marchandise se négocie de 135 à 150 € dans la zone réglementée, pour monter jusqu’à 160 € dans la zone indemne. Cette différence est liée aux coûts des PCR. La marchandise convenable de 50-55 kg destinée à l’intégration se négocie de 80 € à 130 €, celle de 45-50 kg dans une fourchette de 50 à 80 €. Les plus légers n’ont plus de valeur commerciale.

 

Dans les normands, les tarifs se tiennent entre 150 et 180 € dans les sujets de qualité, mais ils retombent au prix des laitiers dans les standards.

 

La vente demeure régulière dans les montbéliards. Les cours sont facilement reconduits sur les marchés du Sud-Est, où les sujets de plus de 55/60 kg convenables se valorisent de 180 à 220 €. Les meilleurs atteignent 230 à 250 €.

 

Les transactions restent très sélectives dans les croisés laitiers, avec de grosses difficultés pour les veaux légers et les femelles. Les tarifs se maintiennent dans les bons sujets viandés, avec une fourchette tarifaire très importante en fonction du poids, du sexe et de la qualité des animaux. Les mauvais blancs bleus commencent en dessous de 200 €, alors que les meilleurs peuvent encore atteindre les 450 €.

 

Dans les bons mâles charolais, limousins ou croisés (jaunes ou blanc bleu), les tarifs se maintiennent, avec une gamme tarifaire comprise entre 380 et 450 €. Les sujets mieux conformés avoisinant encore les 480-530 €.