Faute de concurrence entre acheteurs sur les marchés, la dégradation des prix est sévère. Elle peut atteindre de 40 à 80 € selon les catégories. Les hausses attendues au regard des tarifs d’il y a neuf mois ne sont plus d’actualité.

 

Le prix des croisés est divisé par deux pour les mâles, et par trois pour les femelles. Seule une minorité de sujets U garde une valorisation équivalente. L’écart entre les différentes catégories peut aller jusqu’à 200 €. Le marasme est tel que les membres de la commission de cotation de Château-Gontier ont décidé de ne pas établir de grille de prix pour les croisés.

 

L’ambiance reste tendue en veaux laitiers, même si les cours se sont stabilisés. Le tri est sévère dans les lots. Le marché espagnol reste demandeur, et profite de la baisse des tarifs pour acheter davantage de croisés.

 

Les gros prim’holsteins se négocient de 120 à 130 €, et les montbéliards de 230 à 250 €. La majorité des prim’holsteins et des normands destinés à l’intégration se négocie entre 40 et 90 €. Les légers peinent à trouver preneur.