L’activité commerciale est moins déséquilibrée que la semaine dernière, mais les intégrateurs restent dans une logique de maîtrise des mises en place pour limiter l’impact des jours fériés de mai 2020.
La qualité des veaux proposés est très hétérogène. D’un côté les conditions climatiques sont défavorables, et de l’autre la faiblesse des tarifs proposés aux éleveurs faits que ces derniers limitent les frais sur la finition des animaux.
La demande reste soutenue pour les bons veaux laitiers lourds à destination de l’Espagne. Les tarifs sont stables et oscillent entre 90 et 100 € pour les prim’holsteins et de 180 à 210 € pour les montbéliards. La grande majorité des veaux laitiers destinés à l’engraissement, normands ou abondances de 45 à 50 kg commercialisés en France, se situent entre 40 et 90 €. Le prix monte à 80-130 € du côté des montbéliards. Les petits veaux demeurent invendables et restent dans les fermes.
Sur les croisés, l’inadéquation entre la qualité de l’offre et les besoins du marché reste pesante. Les mâles taupes convenables se vendent entre 120 et 170 €, voire jusqu’à 200 € pour les meilleurs. Les plus légers et les femelles sont aux prix des holsteins. Les croisés blanc bleus standards se valorisent entre 200 et 250 €. Ces tarifs restent néanmoins supérieurs à ceux des veaux laitiers, ce qui justifie encore ce type de croisement pour les éleveurs.
Les mâles Limousins supérieurs partent entre 500 et 580 € sur le marché de Lezay. Les femelles se valorisent quant à elles entre 450 et 500 €. Les bons plus légers se situent entre 400 et 500 €. Les croisés/montbéliards ou blanc bleus de bonne conformation U partent entre 350 et 450 €, mais la moyenne marchandise chute rapidement en dessous des 250 €.