Les premiers responsables de ce désastre sont les intégrateurs néerlandais qui n’ont pas maîtrisé leurs mises en place et qui ont déversé des milliers de veaux gras sur le marché français entraînant une chute des prix sans précédent. Les pertes sont souvent plus élevées que la valeur du petit veau. La guerre fait rage dans le monde du veau de boucherie, avec des entreprises qui cherchent par ce moyen à écraser la concurrence.

 

Les éleveurs ne comprennent pas cette situation, ce qui entraîne un relationnel extrêmement tendu avec les acheteurs en campagne qui ne sont pourtant pas responsables de cette situation.

La grande majorité des veaux prim’holsteins ont été valorisés en dessous de 70 € cette semaine avec des têtes de lots à 90 €-95 €. De nombreux veaux ne sont plus ramassés, faute de débouché. Les intégrateurs annoncent déjà une nouvelle baisse de 10 € pour la semaine prochaine.

 

Les transactions sont laborieuses et très sélectives dans les croisés laitiers ou mixtes de moyenne conformation avec de grosses difficultés dans les femelles. Les croisés limousins (taupes) se vendent entre 150 et 200 € dans les bons mâles, et de 50 à 100 € dans les femelles. Les mâles blanc bleu R se vendent entre 200 et 350 €, y compris dans les lourds.