Même si les intégrateurs limitent leurs achats pour les sorties de la mi-août, la fermeté des prix sur les marchés nord-européens et la demande espagnole confirme la tendance positive de la semaine dernière.
De nombreux opérateurs sont obligés de travailler avec du veau français pour garder l’identification « Veau de France » dans les GMS et certains réseaux de distribution. Le recours à l’importation permettra de servir la RHD où le prix reste l’argument le plus efficace.
Sur le marché de Lezay, les lots de prim’holsteins de 45-50 kg se sont négociés entre 120 € et 140 €. Ceux de 55 kg montent à 150 €, et à 160 € pour les sujets plus lourds.
En montbéliards, la tendance reste ferme malgré les sorties d’été. Les bons sujets sont valorisés de 250 à 280 € sur le marché de Bourg-en-Bresse ou la Talaudière. Et même à 300 € pour les meilleurs veaux à Saint-Laurent-de-Chamousset. La gamme standard destinée à l’engraissement se négocie couramment entre 200 € et 250 €.
Les mâles croisés/montbéliards, limousins ou charolais de conformation supérieure se négocient encore entre 450 et 550 €. Le tri est plus sensible pour les veaux lourds convenables avec des tarifs qui se situent entre 350 et 430 €.
Les femelles se négocient 50 à 80 € en dessous des mâles.
Les croisés légers ordinaires sont protégés par la remontée des laitiers et races mixtes.