Le cours du porc français progresse pour la huitième séance de vente consécutive au cadran de Plérin. Il enregistre ce jeudi une hausse maximale de 5 centimes. "Face à la résistance des groupements vendeurs qui ont refusé la vente de certains lots, les abattoirs ont dû enchérir progressivement jusqu’à la vente obligatoire à +3 centimes puis, jusqu’à la vente plafonnée à 5 centimes pour assurer leurs achats", rapporte le MPB

La place bretonne fait état d'offres en élevage "peu élevées" en ce début d'année 2023. "Les abattoirs sont en recherche de porcs pour rentabiliser leurs outils", précise-t-elle. Dans la zone Uniporc Ouest, les abattages sont en baisse de 4,4% depuis le début de l’année. Par ailleurs, "les mouvements sociaux et les intempéries vont perturber l’activité de cette semaine", prévient le MPB.

Les poids d'abattage sont toujours à la baisse. Ils devraient chuter de 400 grammes cette semaine, et ainsi être inférieurs de plus d'un kilo par rapport à la même semaine en 2022.

Sur le marché des coches, 146 animaux ont été vendus, pour un prix moyen de 1,318 €/kg (+3 centimes) et une fourchette établie entre 1,300 et 1,321 €.kg.

Ailleurs en Europe, l'offre de porcs est également en baisse. Pour autant, le commerce reste calme, faite de débouchés suffisants vers les pays tiers. "Le marché européen est bien approvisionné en viande, ce qui exacerbe la concurrence intracommunautaire et contraint à la baisse des tarifs sur le marché des pièces", analyse le MPB.