Les ventes des agneaux lourds herbés pour la fête de l’Aïd n’ont pas été à la hauteur des attentes. Les prix élevés et la position du roi du Maroc qui a demandé à ne pas sacrifier de mouton pour l’Aïd el-Kébir, ont joué en défaveur de l’écoulement de cette viande. Les gros opérateurs qui avaient stocké des agneaux pour cette fête se retrouvent avec des invendus.
Les prix des très bons agneaux de bergerie, pour la boucherie traditionnelle, se maintiennent à Parthenay. Les agneaux d’herbage ne sont plus soutenus par la demande musulmane. Les tarifs sont en net repli sur les cadrans du centre de la France.
Sur le marché européen, les disponibilités progressent après l’Aïd, notamment dans les femelles en provenance de l’Espagne ou du Royaume-Uni, avec des niveaux de prix très agressifs.
Sur le marché de Parthenay, les très bons agneaux E se négocient entre 4,70 et 5,00 €/kg vif, alors que la moyenne des U se situe à 4,65 €/kg vif. À Sancoins, les tarifs sont à la baisse. Les U sont valorisés encore à 4,82 €/kg vif en moyenne.
Dans les brebis, le commerce est plus équilibré dans les bonnes brebis lourdes, mais la vente reste tendue dans les moyennes. Les brebis U de 60 kg se négocient de 1,60 à 1,80 €/kg vif.