Les gigots néo-zélandais sont également dans les magasins au grand dam des éleveurs, quand ces mêmes enseignes font la promotion de l’agneau français et soutiennent qu’elles défendent les éleveurs. Il est cependant à noter que la production française ne couvre que 44 % de la demande nationale.
À part sur le cadran de Châteaumeillant (Cher) où des achats de dernière minute couplée à une offre modeste ont permis une meilleure valorisation des bons agneaux, l’activité commerciale est restée compliquée pour l’ensemble de la filière.
Les tarifs de cette semaine se sont stabilisés avec des agneaux U de 38 à 44 kg qui se négocient dans les abattoirs entre 6,00 et 6,50 €/kg de carcasse, soit de 3,10 à 3,40 €/kg vif. La plupart des sorties des lacaunes sont prévues pour mai, mais les tarifs pratiqués sont déjà en dessous des 5 €/kg vif.
En brebis, la demande est atone faute de débouché export sur le Maghreb.