Sur Euronext, les prix du colza ont marqué un net repli, le 16 décembre 2025, entraînés par la fermeté de l’euro face au dollar et par le recul des cours du pétrole, résume Argus Media dans sa lettre quotidienne du 17 décembre. Les estimations des surfaces semées en colza pour la récolte de 2026 en France, publiées le 16 décembre par Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, ont « apporté des éléments rassurants sur le potentiel de production des cultures d’hiver ». Agreste prévoit une hausse des surfaces françaises de colza de 6,4 % sur un an, dépassant 1,34 million d'hectare, ce qui « pèse sur le marché », estime Argus Media.

Le mardi 16 décembre 2025 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 469,25 € (–6,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de février 2026 et à 462,50 € (–3,50 €) sur l’échéance de mai 2026. Les prix du colza « retrouvent des niveaux proches des plus bas depuis deux mois », souligne Argus Media. Ce mercredi 17 décembre 2025, peu avant 11h30, elle gagnait 2,25 € sur l’échéance de février 2026, à 471,50 €, et 1,25 € sur l’échéance de mai 2026, à 463,75 €.

Les cours de la graine, de l'huile et du tourteau de soja en baisse à la Bourse de Chicago

À la Bourse de Chicago, les cours de l’ensemble du complexe soja (graines, huiles et tourteaux) ont reculé, le 16 décembre. « L’échéance de janvier 2026 en graines de soja vient ainsi toucher une zone technique importante avec le comblement du gap ouvert le 27 octobre dernier, poussant les prix à revenir sous 10,70 $/bu (dollar par boisseau) », indique Argus Media.

Selon Sitagri, les cours du pétrole ont reculé le 16 décembre, « avec le brent sous la barre des 60 dollars le baril pour la première fois depuis des mois, les opérateurs estimant désormais plus probable un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine. Cette perspective renforce les espoirs d’un assouplissement des sanctions contre la Russie, susceptible d’entraîner une augmentation de l’offre de pétrole et, par conséquent, une baisse des prix. Certains spécialistes ne le voient pas sous cet angle car la suppression des sanctions va permettre à la Russie de ne plus décoter son prix comme elle le fait depuis de longs mois, ni de l’offrir au marché en abondance pour satisfaire aux besoins de la guerre. »