Le vendredi 14 mars 2025 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé en baisse à 468,50 € (–2,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et a terminé à 457,00 € (–2,25 €) sur celle d’août. Elle suit notamment l’évolution du canola canadien. Ce lundi 17 mars 2025, vers 11h30, elle s’affichait à 465,50 € (–3,00 €) sur l’échéance de mai et à 454,50 € (–2,50 €) sur celle d’août.

« Cette chute des cotations canadiennes s’explique par l’annonce de la Chine de la mise en place d’une taxe de 100 % sur les importations d’huile et de tourteaux de canola canadiens à compter du 20 mars, en réaction aux mesures d’Ottawa contre les véhicules électriques chinois, indiquait La Coopération Agricole métiers du grain le 14 mars 2025, dans Actualités Agricoles. Cette mesure menace de déstabiliser la filière canadienne du canola et de créer un excédent d’offre sur d’autres marchés, accentuant la pression baissière sur le colza européen. »

La guerre des droits de douane agite les marchés du maïs, colza et soja (14/03/2025)

Par ailleurs, « Washington a confirmé l’application d’une taxe de 25 % sur les importations de canola en provenance du Canada à partir du 2 avril, poursuit La Coopération Agricole métiers du grain. Autant d’éléments qui inquiètent les producteurs canadiens qui ont prévu de réduire les surfaces d’emblavement de 1,7 % à 21,646 millions d’acres d’après StatCan. »

Le soja clôture en hausse

À la Bourse de Chicago, la graine de soja a terminé la séance du vendredi 14 mars en hausse, informe Sitagri. « La reprise du travail après une grève en Argentine a affaibli le marché des tourteaux tandis que l’huile de soja se montre légèrement plus ferme. Le marché s’est toutefois peu enthousiasmé de l’annonce d’une vente exceptionnelle de 20 000 tonnes d’huile de soja US à destination inconnue », note Argus Media dans sa lettre quotidienne diffusée ce 17 mars 2025.

Selon Sitagri, les prix du pétrole ont rebondi vendredi 14 mars pour récupérer une partie des pertes subies lors de la session précédente, « en partie en raison des incertitudes liées à la perspective d’un arrêt de la guerre en Ukraine ».