Le début de la semaine est marqué par la baisse de la parité euro/dollar, qui revient « tester les 1,1600 », rapporte Argus Media dans sa lettre quotidienne du 22 octobre 2025. « Tandis que le dollar doute d’une politique très accommodante de la part de la Fed et se renforce, l’euro est vendu suite à des indicateurs macroéconomiques décevants en Allemagne et surtout face à l’incertitude budgétaire française », explique le cabinet. Si cela vient soutenir les cours européens, leur dynamique reste cependant « très limitée en l’absence de nouveaux éléments de marché », ajoute Argus Media.

Le mardi 21 octobre 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 188,25 € (–0,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 190,75 € (–0,25 €) sur l’échéance de mars 2026. La tonne de maïs est restée stable sur les échéances de novembre et de mars, pour terminer à 184,00 et 185,00 €.

Par ailleurs, Argus Media informe que les opérateurs sont dans l’attente du résultat de l’appel d’offres de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), prévu ce mercredi. « Prix et volumes seront scrutés de près, à l’heure où la demande est cruciale pour un marché du blé en pleine abondance », commente le cabinet.

Ce mercredi 22 octobre, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,25 € sur l’échéance de décembre, à 188,50 €, et perdait 0,25 € sur celle de mars 2026, à 190,50 €. La tonne de maïs, elle, perdait 0,25 € sur l’échéance de novembre, à 183,75 €, et 0,50 € sur l’échéance de mars 2026, à 184,50 €.

Les prix des grains reculent à Chicago

Du côté de Chicago, le renforcement de l'index dollar pèse sur les cours des matières premières. « Les grains reculent de manière collégiale sur Chicago d’autant plus que le marché corrige son excès d’optimisme de lundi quant à une résolution rapide du différend commercial entre les États-Unis et la Chine, indique Argus Media. Les fonds participent au repli avec des prises de profit généralisées [mardi 21 octobre]. »

Le marché américain du maïs est « partagé entre pression [sur la] récolte US et doutes sur le niveau final des rendements dans la Corn Belt, ajoute le cabinet. La géopolitique s’invite également sur ce marché à travers une montée des tensions entre les États-Unis et la Colombie. Le président Trump qui souhaite combattre le narcotrafic cible la Colombie alors que celle-ci est l’un des principaux acheteurs de maïs états-unien sur la scène internationale. »

Quant au marché du blé, le cabinet souligne des craintes liées aux régulières révisions à la hausse des productions, d’une part de blé de printemps « dont la moisson s’achève au Canada et en Russie » et de blé d’hémisphère Sud « dont la moisson débute en Australie et approche en Argentine. »