Lundi 2 juin 2025, la tonne de blé a clôturé à 202,50 € (+1,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 213,75 € (+1,50 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs a terminé à 194,00 € (+2,00 €) sur l’échéance de juin et à 193,25 € (–0,50 €) sur l’échéance du mois d’août.
« En l’absence de grand changement d’ordre fondamental, ce sont une nouvelle fois les considérations géopolitiques et macroéconomiques qui sont venues animer le marché des grains au tout début de la semaine », commente Argus Media, dans sa note quotidienne du 3 juin 2025. Pour le cabinet, le marché du blé présente « une certaine nervosité de part et d’autre de l’Atlantique », dans un contexte d'« éphémère mouvement de short-covering ».
« Les cours ont en effet intégré un peu plus de risques géopolitiques après la destruction de plusieurs bombardiers nucléaires russes dans le week-end, poursuit Argus Media. L’absence de représailles immédiates et l’ouverture de nouvelles négociations de paix à Istanbul sont toutefois venues apaiser la situation en fin de séance. »
Les cours européens des céréales restent pénalisés par la fermeté de l’euro par rapport au dollar, « de nouveau au-dessus des 1,1400 ».
Ce mardi 3 juin, peu avant 11 heures sur Euronext, le prix de la tonne de blé s’établissait à 201,25 € (–1,25 €) sur l’échéance de septembre et à 212,75 € (–1,00 €) sur celle de décembre. Celui du maïs restait inchangé sur l’échéance de juin et s’affichait à 191,75 €/t (–1,50 €) sur l’échéance d’août.
Sur la scène internationale, les productions australiennes de blé et orge en 2025-2026 sont attendues en baisse, selon les prévisions Abares : 30,6 millions de tonnes sont ainsi attendues en blé (contre 34,1 millions de tonnes en 2024-2025) et 12,8 millions de tonnes en orge (contre 13,3 millions de tonnes en 2024-2025).
Le cours du blé en hausse à la Bourse de Chicago
À la Bourse de Chicago, les marchés des grains ont clôturé « en ordre dispersé », indique Sitagri. Le blé a terminé en hausse, « soutenu par le short-covering des fonds tant en raison d’une progression du risque géopolitique en mer Noire que de la prévision d’intenses pluies sur la zone des blés d’hiver US alors que la moisson y débute », souligne Argus Media.
Le cabinet ajoute que « les gains du blé se sont toutefois atténués en fin de session sous l’influence baissière du maïs et du soja ». Le maïs étant notamment pénalisé par la forte concurrence des productions sud-américaines qui arrivent sur le marché international, tandis que l’incertitude sur les perspectives du secteur biodiesel aux États-Unis reste d’actualité.
Le rapport Crop Progress sur l’état des cultures aux États-Unis a été publié hier, lundi 2 juin, après la clôture des marchés. Il indique qu’au 1er juin, 95 % du blé de printemps était semé et que la récolte du blé d’hiver avait commencé à 3 %, rapporte Sitagri. Concernant le maïs, 93 % étaient semés à cette date.