Lundi 7 avril 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 224,75 € (+2,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 220,75 € (+3,25 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 212,75 € (+2,50 €) sur l’échéance de juin et à 217,50 € (+2,25 €) sur l’échéance d’août.

« Alors que les marchés financiers annonçaient la couleur d’un lundi noir, il en a été tout autre pour les grains », commente Argus Media dans sa note quotidienne du 8 avril. Finalement, même si « les amplitudes de variation ont une nouvelle fois été colossales », les cours européens des céréales « ont finalement clôturé dans le vert ».

Selon Sitagri, les cours du blé ont également clôturé en hausse à la Bourse de Chicago, « marquant le début d’une nouvelle semaine de négociation », tout comme ceux du maïs.

« Garder la tête froide »

Face à des fondamentaux « relégués au second plan » mais qui « restent décisifs pour la suite des événements », Argus Media estime qu’il est nécessaire de « garder la tête froide face au mouvement actuel ».

Le cabinet écrit : « À cette période de l’année, la météo reste un élément déterminant et pour l’heure, peu de zones poussent à une vigilance extrême. » Les seuls points d’attention, selon lui, sont aux États-Unis (sécheresse sur les Plaines centrales et risque d’excès d’eau à l’Est). Argus Media souligne qu’aux États-Unis, le maïs et le blé de printemps sont respectivement semés à hauteur de 2 % et 3 %, « en phase avec la moyenne ». Et « concernant le blé d’hiver, le pourcentage de cultures dans un état bon à excellent s’élève à 48 %, soit dans les attentes mais nettement inférieur aux 56 % de l’an passé ».

Ce mardi 8 avril, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait en légère hausse à 222,75 € (+1,00 €) sur l’échéance de mai, et à 222,00 € (+1,25 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs débutait la séance à 213,75 € (+1,00 €) sur l’échéance de juin et à 218,50 € (+1,00 €) sur celle d’août.

Argus Media relève que « Paris et Alger renouent le dialogue, ce qui, à terme, pourrait permettre une reprise des exportations hexagonales vers cette destination ».