« Pour la seconde séance consécutive, les cours du blé sur Euronext mais aussi en zone portuaire ont progressé, clôturant ainsi au-dessus de 230 €/t sur l’échéance de mars 2025, indique Argus Media. Le rebond amène ainsi les cours à se rapprocher peu à peu des récents plus hauts observés la semaine dernière », complète le cabinet.
En effet, mercredi 29 janvier 2025 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 232,50 € (+3,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars, et à 237,25 € (+3,75 €) sur l’échéance de mai. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 216,00 € (+1,25 €) sur l’échéance de mars et à 220,50 € (+1,00 €) sur l’échéance de juin. Ce jeudi 30 janvier, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 233,00 € (+0,50 €) sur l’échéance de mars et à 237,75 € (+0,50 €) sur celle de mai. Le maïs, quant à lui, se présentait à 216,00 €/t (+1,25 €) sur l’échéance de mars, et à 220,50 €/t (+1,00 €) sur celle de juin.
« La progression des cours des céréales outre-Atlantique et la progression des prix sur la zone de la mer Noire amènent ainsi un élément de fermeté à court terme dans un contexte de retour de la demande à l’exportation », ajoute Argus Media. La Tunisie, notamment, a finalement acheté pour 100 000 tonnes de blé tendre et un volume similaire de blé dur. « Les opérateurs d’Europe de l’Ouest demeurent attentifs à ce retour de demande dans l’espoir de profiter d’un courant d’affaires en cette seconde partie de campagne vers l’exportation », conclut le cabinet.
Les cours à la Bourse de Chicago aussi en hausse
Sur le marché américain, les cours du maïs ont observé un nouveau plus haut, tant sur l’échéance rapprochée de mars que sur les suivantes. « Les conditions en Argentine toujours sèches animent ainsi le marché et poussent à nouveau les fonds à se positionner aux achats », estime Argus Media.
Les cours du blé étaient également à la hausse à la Bourse de Chicago du fait d’opérations de rachat, en raison du ralentissement des exportations russes et des conditions climatiques fraîches aux États-Unis. « Les stocks de fin de campagne russes devraient également être bien inférieurs à ceux de l’année dernière et le resserrement possible des approvisionnements de la mer Noire pourrait continuer à apporter un soutien », complète Sitagri. Le cabinet note également un appel d’offres du Japon pour un achat d’un peu plus de 89 000 tonnes de blé des États-Unis et du Canada.