Le lundi 27 janvier 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 224,75 € (–1,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 229,50 € (–1,50 €) sur celle de mai. « Le blé a poursuivi son repli de la fin de semaine dernière avec un marché français à la recherche de débouchés à l’export vers pays tiers. Devant des chargements portuaires au point mort, les vendeurs commencent à perdre patience », fait savoir Argus Media ce mardi 28 janvier 2025. La tonne de maïs a suivi par sympathie avec le blé, clôturant à 212,75 € (–1,00 €) sur l’échéance de mars et à 217,25 € (–1,25 €) sur l’échéance de juin.

Ce mardi 28 janvier, peu après 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 226,50 € (+ 1,75 €) sur l’échéance de mars et à 231,00 € (+ 1,50 €) sur celle de mai. La tonne de maïs débutait la séance à 213,50 € (+ 0,75 €) sur l’échéance de mars et à 218,00 € (+ 0,75 €) sur juin.

Guerre commerciale et IA ont fait trembler la Bourse de Chicago

Le président Trump a menacé, dimanche 26 janvier 2025, d’imposer des droits de douane d’urgence de 25 % sur tous les produits colombiens après que le pays a refusé deux vols d’expulsion déjà en cours. La Colombie, un important acheteur de maïs et d’éthanol américain, a cédé et accepté toutes les conditions du président américain. « Bien que réglé en quelques heures, ce conflit politico-commercial montre que le nouveau président des États-Unis ne craint pas les guerres commerciales et effraie à ce titre les acteurs du commerce international », indique Argus Media.

Cette guerre commerciale a pesé sur l’ensemble des cours à la Bourse de Chicago le 27 janvier. « La chute de la bourse américaine a également favorisé les ventes et prises de profits sur le secteur des grains. Les fonds étaient ainsi à la vente sur tous les produits hier », précise Argus Media. L’USDA a signalé ce matin une vente exceptionnelle de 139 000 tonnes de maïs vers le Mexique pour une expédition sur la campagne 2024/2025.

Par ailleurs, « un deuxième vent de panique baissière s’est levé hier [lundi 27 janvier 2025] du côté de la bourse américaine et plus précisément de ses valeurs technologiques après la sortie d’une nouvelle IA chinoise « low cost » prétendument plus puissante et moins gourmande en technologies que ses homologues américaines », poursuit le cabinet.