« La volatilité reste le maître mot sur le marché du blé. Les inquiétudes restent fortes concernant la Russie. De nouvelles régions déclarent l’état d’urgence faisant suite au gel de la semaine passée. Le retour des pluies est incertain et insuffisant. Les analystes locaux et internationaux abaissent tour à tour leurs estimations de production. Néanmoins, le marché cherche avant tout à se consolider et à reprendre son souffle après sa forte ascension de plus de 40 €/t en trois semaines », indique dans sa note quotidienne Argus Media-Agritel.
Le mercredi 15 mai 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait ainsi à 250,75 euros (+1 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 255,25 euros (+0,25 euro) sur celle de décembre. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 213,25 euros (+3 euros) sur l’échéance de juin et à 219,25 euros (+0,50 euro) sur août.
Recul du dollar
Sur le CBoT, Sitagri indique que « le blé sur septembre a clôturé en baisse de 7,25 cents » et que « le contrat de maïs à Chicago sur juillet a clôturé en baisse de 5 cents ».
« Le dollar recule logiquement (–0,52 %) face à un panier de devises de référence après la publication du CPI américain. Le billet vert est tombé à un creux d’un mois à 104,41 points. L’euro avance de 0,37 %, à 1,0858 dollar », fait savoir de plus ce cabinet.
Agreste a par ailleurs publié hier ses nouvelles estimations de surfaces en France pour la récolte de 2024 avec dans l’ensemble des cultures d’hiver qui reculent et celles printemps en progression.
Ce jeudi 16 mai, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 252,75 euros (+2 euros) sur l’échéance de septembre et à 257 euros (+1,75 euro) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait à 213,75 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de juin et à 220,50 euros (+1,25 euro) sur celle d’août.