« En cette période de printemps, où les conditions météorologiques sont actuellement très hétérogènes d’un bassin de production à l’autre, les interrogations sont nombreuses sur l’évolution des cultures d’hiver, indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne. La vague de froid, qui touche actuellement plusieurs pays d’Europe, reste importante à suivre tout comme la situation sur le sud de la Russie où les pluies sont toujours limitées. » Ce contexte a entraîné un mouvement de hausse sur les marchés des matières premières, et notamment sur les cours des céréales.

Le lundi 22 avril, la tonne de blé a ainsi clôturé à 215,50 € (+9 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 223 € (+8 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 206,50 € (+4,75 €) sur l’échéance de juin et à 208,25 € (+4,50 €) sur août.

Ce mardi 23 avril, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé débutait la séance à 218 € (+2,50 €) sur l’échéance de mai et à 225,50 € (+2,50 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs, quant à elle, s’affichait à 208,50 € (+2 €) sur l’échéance de juin et à 209,50 €/t (+1,25 €) sur août.

Sur le marché américain, les cours du blé et du maïs étaient aussi marqués par un rebond. Pour le blé, l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) a révisé à la baisse de 5 points la proportion de blé jugé dans un état « bon à excellent », à 50 % : un « niveau inférieur aux attentes », commente Argus Media-Agritel. Cela vient s’ajouter aux « craintes météorologiques sur l’hémisphère Nord » (Russie, Europe, USA), qui « amènent ainsi un repositionnement de la part des acheteurs, avec notamment des fonds bien présents hier. »