« Au début de la semaine, à la hausse hier pour l’ensemble des produits cotés sur Euronext, indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 19 mars 2023. La rechute de l’euro par rapport au dollar à 1,0870 et la fermeté du pétrole à 82 $ le baril à New York apportent leur soutien en toile de fond. La stabilisation des prix en mer Noire apporte davantage de sérénité sur le marché européen des céréales même si la compétition reste très relevée sur la scène internationale. »

Le lundi 18 mars 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 197,25 € (+2,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 208,25 € (+3 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs terminait la séance à 185,50 € (+1,75 €) sur l’échéance de juin et à 186,50 € (+1,50 €) sur août.

Ce mardi 19 mars 2024, vers 12h10 sur Euronext, la tonne de blé était stable à 197,25 € sur l’échéance de mai, et en repli à 208 € (–0,25 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs s’échangeait à 184,25 € (+0,75 €) sur l’échéance de juin et à 187 € (+0,50 €) sur celle d’août.

Tensions en mer Noire

En blé, les tensions en Ukraine dans la région d’Odessa et la dégradation des conditions de cultures en France ont fait progresser les cours européens.

Le marché du blé américain a également réagi à la situation géopolitique en mer Noire. Les conditions de cultures aux États-Unis semblent meilleures qu’en France : « Seul l’Oklahoma décline sur la semaine de 3 points, à 61 % de “bons à excellents” », précise le cabinet.

Le maïs européen, quant à lui, « suit par sympathie ». Sur le marché américain, la céréale est plus mitigée, partagée entre blé et soja. « Les fonds étaient ainsi à l’achat hier en blé alors qu’ils appuyaient à la vente en soja et en maïs », signale Argus Media-Agritel.

Expéditions de céréales ukrainiennes

« Le ministère ukrainien de l’Agriculture a déclaré que les expéditions de céréales s’élevaient à 32,4 millions de tonnes, dont 12,9 millions de tonnes de blé, depuis le début de la saison, note de son côté Sitagri. Ce chiffre est inférieur de 9,4 % à celui de l’année dernière, bien que les exportations de blé restent supérieures de 5 % au rythme de l’année dernière. »

Charlotte Salmon