« Nouvelle et énième rechute des cours du blé hier dans un contexte de pression concurrentielle toujours très forte des origines mer Noire. Les volumes records de blé expédiés en cumulé au départ de Russie et d’Ukraine sur le mois de février pèsent lourdement sur le marché européen toujours en retard dans ses propres exportations », introduit Argus Media — Agritel dans sa note quotidienne. Ainsi mardi 5 mars 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 183,50 euros (-5,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars, à 190,25 euros (-3 euros) sur celle de mai et à 200,75 sur celle de septembre (-2 euros).
Le maïs se tient mieux. « Il n’a pas marqué de nouveau plus bas depuis le 19 février dernier », fait remarquer le cabinet. Les récents achats de maïs ukrainien par la Chine apportent un peu de répit au marché européen. La tonne de maïs a donc terminé à 173,50 euros (+ 0,50 euro) sur juin et à 177,75 euros (+1,75 euro) sur l’échéance de juin et à 177 euros sur celle d’août, à 177 euros (+1,25 euro).
Ce mercredi 6 mars 2024, peu après 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 182,75 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de mars, à 188,50 euros (–1,75 euro) sur celle de mai et à 198,75 euros (–2 euros) sur celle de septembre. La tonne de maïs s’affichait à 172 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de juin et à 176 euros (–1,75 euro) sur celle d’août.
États-Unis
« Comme en Europe, la pression concurrentielle des blés mer Noire pousse l’ensemble des blés américains à la baisse. C’est donc sur un nouveau plus bas que clôture le blé mai 2024 » à la Bourse de Chicago, rapporte Argus Media — Agritel. Ceci malgré « une légère amélioration des conditions climatiques », signale Sitagri dans sa note quotidienne. Le cabinet rapporte également une possible révision à la baisse des stocks mondiaux de blé, de 1,3 million de tonnes, dans le prochain rapport mensuel (Wasde) du ministère de l’Agriculture des États-Unis.
Le maïs américain recule lui aussi, face à la concurrence des origines ukrainiennes et sud-américaines, « mais surtout face à la déception de ne pas être acheté par la Chine », selon Argus Media — Agritel. « Les négociants s’attendent à ce que le rapport Wasde indique une réduction des stocks de maïs américains. La production brésilienne devrait quant à elle diminuer de 1,6 million de tonnes », et les stocks mondiaux de 1,2 million de tonnes, abonde Sitagri.