« Après plusieurs séances de repli et un décrochage marqué à la fin de la semaine dernière », les prix étaient en hausse sur Euronext, le lundi 4 mars 2024, « sur l’ensemble des produits, à l’exception du contrat rapproché de mars 2024 en maïs qui arrive à échéance ce soir », précise Argus Media-Agritel dans sa lettre quotidienne du 5 mars 2024.

La tonne de blé a ainsi clôturé à 188,75 euros (+6 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars, à 193,25 euros (+1,75 euro) sur celle de mai et à 202,75 sur celle de septembre. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé à 172,25 euros (–4 euros) sur mars, à 173 euros (+1,75 euro) sur l’échéance de juin et à 177 euros sur celle d’août, à 177 euros (+1,25 euro).

« La hausse observée est toutefois loin de compenser le repli des jours précédents, analyse le cabinet. Les niveaux actuels éveillent l’intérêt des acheteurs tant sur l’ancienne récolte que sur la nouvelle récolte. Les pays importateurs se positionnent également à l’image de l’appel d’offres de l’Algérie réalisé hier. Toutefois, les exportateurs demeurent toujours vigilants quant à l’évolution, en parallèle, des prix en Russie et au départ de l’Ukraine. »

Ce mardi 5 mars 2024, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 188 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de mars, à 191,75 euros (–1,75 euro) sur celle de mai et à 201,50 euros (–1,25 euro) sur celle de septembre. La tonne de maïs s’affichait à 172,25 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de juin et à 176,25 euros (–0,75 euro) sur celle d’août.

Dans l’attente du rapport de l'USDA

À Chicago, le blé comme le maïs ont clôturé en hausse lundi. « En cette semaine de publication du rapport mensuel de l’USDA, programmé le 8 mars, les opérateurs cherchent à ajuster leurs positions, justifie Argus Media-Agritel. Les fonds se sont ainsi positionnés aux achats sur l’ensemble de ces produits. »

Selon le cabinet, « en blé, les acteurs américains à l’exportation restent toujours attentifs au mouvement de baisse des prix en mer Noire d’autant que les prix européens ont fortement reculé également. La révision à la hausse de la production australienne par Abares (le Bureau australien des études économiques et scientifiques pour l’agriculture) offre également un peu plus de disponibilités à l’exportation. La récolte en Australie, bien qu’en forte baisse par rapport au chiffre record de l’an dernier, est estimée désormais à 26 Mt, en hausse de 0,5 Mt par rapport à l’estimation précédente. »

Sitagri ajoute que les exportations hebdomadaires de blé se sont élevées à 353 137 tonnes, d’après le rapport sur les inspections à l’exportation de l’USDA. « Le SRW (soft red winter) a constitué la majeure partie des exportations de la semaine, avec plus de 115 000 tonnes du total. Le Mexique a été la première destination, bien que la Chine ait été la deuxième, avec 59 000 tonnes expédiées au cours de la semaine », indique-t-il. Par ailleurs, « le SovEcon russe estime que les expéditions de blé en février s’élèvent à 3,8 millions de tonnes, en hausse par rapport aux 3 millions de tonnes de la saison dernière », ajoute le cabinet.

Les prix en maïs, « après avoir touché des niveaux plus bas la semaine passée, se redressent avec un retour d’acheteurs intéressés pour profiter des niveaux actuels dans la récolte de 2023, poursuit Argus Media-Agritel. L’USDA a ainsi rapporté hier une vente de 110 000 tonnes de maïs à destination de Taïwan. »

« Les données hebdomadaires sur les inspections à l’exportation montrent que 1,083 million de tonnes de maïs ont été expédiées au cours de la semaine qui s’est achevée le 29 février, complète Sitagri. Le Japon et le Mexique ont été les principales destinations. »