Vendredi 1er mars 2024, les cours des céréales ont reculé sur Euronext. La tonne de blé clôturait à 182,75 euros (–8,00 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars. Elle a marqué un nouveau plus bas, à 191,50 euros (–4,50 euros), sur celle de mai, « son plus faible niveau depuis juillet 2021, indique Argus media — Agritel dans sa lettre quotidienne du 4 mars 2024. Ce mouvement de recul s’est propagé sur les échéances suivantes poussant l’échéance septembre 2024 à clôturer juste au-dessus du seuil de 200 €/t. »

La tonne de maïs terminait quant à elle à 174,00 euros (-4,00 euros) sur l’échéance de mars et à 171,25 euros (–3,50 euros) sur juin. Les cours européens ont été entraînés à la baisse par les prix en repli sur la zone mer Noire. « Le repli observé conduit toutefois certains pays importateurs à se repositionner à l’image de l’Algérie qui, à travers l’OAIC, lance un appel d’offres pour l’achat de blé tendre pour des chargements annoncés en juin », précise Argus media — Agritel.

Ce lundi 4 mars 2024, vers 10h45 sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 184,00 euros (+1,25 euro) sur l’échéance de mars et à 190,25 euros (–1,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 172,00 euros (+0,75 euro) sur l’échéance de juin et à 176,50 euros (+0,75 euro) sur celle d’août.

En France, la pluviométrie retarde les semis d’orge de printemps. L’état des céréales d’hiver est globalement dégradé, selon l’observatoire Céré’Obs de FranceAgriMer.

Les céréales en repli à Chicago

À la Bourse de Chicago, les prix à terme du blé ont affiché « une baisse nette », vendredi 1er mars 2024, rapporte Sitagri. « En blé SRW, l’échéance Mai 2024 a marqué un nouveau plus bas en clôturant à 5,5775 $/boisseau dans un volume d’échéance important, indique Argus media — Agritel. Le mouvement de recul, de l’ordre de -18 cents, a été visible sur l’ensemble des échéances, poussant aussi les prix de la récolte 2024 à évoluer sur les récents plus bas négociés en février. »

Le marché du maïs s’est « affaibli » vendredi, selon Sitagri, mais le repli est toutefois « moins important » qu’en blé, les prix évoluant « dans une fourchette étroite, complète Argus media — Agritel. Les cours tentent en effet de se stabiliser depuis le rebond du milieu de semaine dernière observé après avoir touché un nouveau plus bas de campagne. Les farmers américains limitent les ventes face à des prix jugés trop bas, situation qui les amène à favoriser une stratégie de rétention à la vente sur le marché physique. »

Selon Sitagri, « le rapport mensuel sur le broyage des grains fait état de 433,6 mbu [millions de boisseaux] de maïs transformé en éthanol au cours du mois de janvier, ce qui est inférieur à l’estimation moyenne des négociants et représente une baisse de 10 dollars pour le mois. »