« Les cours du blé enregistrent un nouveau repli, marquant toujours un net décrochage sur l’échéance rapprochée de mars 2024 sur Euronext » dont la clôture approche, constate Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 1er mars 2024. « Le mouvement de repli pèse ainsi sur les échéances suivantes. Aussi le contrat sur mai 2024 se retrouve-t-il à un niveau similaire à celui de la semaine passée, gommant l’essentiel du récent mouvement de rebond. »

La tonne de blé clôturait donc le jeudi 29 février 2024 à 190,75 euros (–3,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 196 euros (–1,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs terminait à 178 euros (+3 euros) sur l’échéance de mars et à 174,75 euros (–2 euros) sur juin. Ce vendredi 1er mars, vers 11h20, la tonne de blé s’échangeait à 191 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 195,50 euros (–0,50 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 179,25 euros (+1,25 euro) sur l’échéance de mars et restait stable à 174,75 euros sur celle de juin.

Le physique en accord

« L’évolution des prix sur le marché physique est similaire avec des opérateurs européens toujours très vigilants face à l’évolution des prix russes. À ce propos, la Commission européenne conserve pour la campagne actuelle un potentiel d’exportation de blé en Europe de 31 millions de tonnes, estimation inchangée par rapport à celle du mois dernier. Elle revoit en revanche à la baisse le potentiel d’importation en Europe de maïs, désormais estimé sur 2023-2024 à 17,5 millions de tonnes contre 19 millions de tonnes auparavant », reprend Argus Media-Agritel. L’impact est toutefois resté limité sur le prix du maïs, qui a peu évolué hier, selon le cabinet.

Outre Atlantique, l’USDA (ministère de l’Agriculture des États-Unis) a annoncé jeudi pour 2023-2024 des volumes de ventes en blé et maïs similaires aux attentes des analystes. « Les prix à la Bourse de Chicago y ont du coup trouvé un peu de soutien en s’affichant à la clôture en hausse par rapport à la veille », rapporte Argus Media-Agritel.