« L’approche de la clôture de l’échéance de mars 2024 sur Euronext implique une forte amplitude de variation depuis le début de la semaine. Ainsi, l’écart enregistré entre le plus haut niveau traité au début de la semaine et le plus bas traité hier, mercredi 28 février 2024, atteint 17,50 €/t, rapporte Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 29 février 2024. Le nouveau recul observé hier pousse l’échéance rapprochée à se négocier désormais sous le prix de l’échéance suivante et surtout sur un nouveau plus bas niveau en enfonçant le niveau de 200 €/t. » Le maïs en revanche, évoluait peu.

Ainsi, la tonne de blé clôturait mercredi à 194,50 euros (–6,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 197,25 euros (–3,50 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs terminait à 175 euros (+2 euros) sur l’échéance de mars et à 176,75 euros (stable) sur juin. Ce jeudi 29 février, vers 11h00, la tonne de blé s’échangeait à 194,25 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 196,50 euros (–0,75 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 173,50 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de mars et à 176,25 euros (–0,50 euro) sur celle de juin.

Cadence russe et ukrainienne

« L’activité à l’exportation, en ce mois de février, depuis la Russie et aussi depuis l’Ukraine se confirme soutenue, poursuit Argus Media. Les origines européennes restent donc sous pression dans un contexte où les prix actuels suscitent de l’intérêt de la part de certains pays importateurs. » Cette activité en mer Noire impacte également l’exportation américaine avec de nouveaux chiffres du ministère de l’Agriculture national (USDA) attendus ce mercredi, qui devraient « confirmer une activité toujours fortement concurrencée. »

Selon Sitagri, les contrats à terme du blé à la Bourse de Chicago ont perdu du terrain. En maïs à l’inverse, les cours progressaient à nouveau mercredi à Chicago. « Les récents plus bas négociés au début de la semaine poussent certains opérateurs financiers à se positionner aux achats et clôturer certaines positions. Les niveaux des prix des derniers jours auraient également favorisé de nouvelles ventes vers l’exportation, supportant ainsi un peu les prix en ancienne récolte », analyse Argus Media-Agritel.