« Deuxième journée de hausse sur les céréales en trois jours », constate Argus Media - Agritel dans sa note quotidienne. Jeudi 22 février 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 207,50 euros (+3,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 200,25 euros (+2,75 euros) sur l’échéance de mai. Malgré la nouvelle chute du maïs à Chicago, sur Euronext le maïs terminait la séance en hausse, « essentiellement par sympathie avec le blé », analyse le cabinet. La tonne gagnait ainsi 0,75 euro sur l’échéance de mars, à 174 euros, et 2,75 euros sur celle de juin, à 174,25 euros.

« Le timide mouvement de rebond qui se dessine est essentiellement d’ordre technique, dans le sillage d’une sortie tendue de l’échéance mars 2024. D’un point de vue fondamental, la situation reste toujours compliquée pour le blé européen face à une concurrence mer Noire toujours largement dominatrice avec ses prix très bas », nuance toutefois le cabinet.

Acheteurs de retour

« Les acheteurs réapparaissent peu à peu », ajoute Argus Media - Agritel, citant la Tunisie, la Corée du Sud, la Japon, le Bangladesh et la Jordanie. L’USDA (ministère de l’Agriculture des États-Unis) a quant à lui annoncé une vente exceptionnelle de 126 000 tonnes de sorgho à la Chine, « à défaut de maïs », commente le cabinet. Le maïs reste en effet écrasé par la pression concurrentielle d’Amérique du Sud « où la confiance reste majoritaire dans l’obtention de très bons niveaux de récolte. »

Ce vendredi 23 février, vers 11 h 15 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,75 euro sur les échéances de mars et de mai, à 209,25 et 202 euros. Celle de maïs s’échangeait à 174,75 euros (+ 0,75 euro) sur l’échéance de mars et à 174,50 euros (+ 0,25 euro) sur celle de juin.