« Les cours ont marqué un repli le lundi 12 février 2024, tant sur le marché à terme que sur le marché physique. La nécessité d’exporter et la recherche de compétitivité face aux origines mer Noire pèsent ainsi sur les prix tant en ancienne qu’en nouvelle récolte », indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne. Ainsi sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 208,50 euros sur l’échéance de mars (–1 euro par rapport à la clôture précédente) et à 206 euros sur celle de mai (–0,75 euro). La tonne de maïs a terminé la séance à 178,75 euros (+2 euros) sur l’échéance de mars et à 180,25 euros (+0,75 euro) sur juin.

Le mardi 13 février, peu après 11h00, la tonne de blé s’échangeait à 208,25 euros sur l’échéance de mars (–0,25 euro) et à 205 euros sur celle de mai (–1 euro). La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,50 euro sur l’échéance de mars, et 0,75 euro sur celle de juin.

Potentiel d’exportation en mer noire questionné

Selon Argus Media-Agritel, « les autorités russes laissent entendre que les volumes du quota à l’exportation pourraient être augmentés en raison des disponibilités. Les prochains appels d’offres seront suivis avec la plus grande attention », souligne le cabinet.

Ce dernier parle également d’un début de semaine marqué par une « timide progression » à la Bourse de Chicago après les derniers chiffres du rapport mensuel du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA). L’Institution fait d’ailleurs état d’une « bonne activité des chargements au départ des États-Unis sur la semaine écoulée tant en blé que maïs », rapporte encore le cabinet.

Situation climatique en Amérique du Sud

La situation en Amérique du Sud, elle aussi, est source d’incertitudes. Dans sa note quotidienne, Sitagri mentionne une révision à la baisse des estimations sur l’état des cultures de maïs en Argentine, avec « 31 % jugées bonnes ou excellentes contre 34 % la semaine passée, mais 20 % pendant la sécheresse de l’année dernière ».

Toutefois, les pluies récentes observées en Argentine, et « l’amélioration envisagée du potentiel de récolte en maïs de la safrinha au Brésil », tirent les prix du maïs à Chicago à la baisse, selon Argus Media-Agritel. Autre élément important à suivre, le raffermissement du dollar face à l’euro, ajoute le cabinet.