« La spirale baissière continue sur le marché des grains. En blé, c’est avant tout l’origine russe qui dévisse le plus et qui entraîne les autres à la baisse », introduit Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 8 février 2024. Ainsi hier, le 7 février 2024, la tonne de blé a clôturé à 209 euros sur les échéances de mars et de mai (respectivement –2 euros et –2,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur Euronext. « Face au recul conséquent des prix, les acheteurs internationaux font un timide retour sur scène », précise le cabinet.
Le blé entraîne le maïs dans son sillage, puisque celui-ci « doit garder davantage de compétitivité en alimentation du bétail que le blé », explique-t-il encore. La tonne de maïs a terminé la séance à 179 euros (–3 euros) sur l’échéance de mars et à 181,75 euros (–3 euros) sur juin. Jeudi 8 février, peu après 11h30, la tonne de blé s’échangeait à 205,50 euros sur les échéances de mais et de mai (–3,50 euros). La tonne de maïs s’affichait à 177 euros (–2 euros) sur l’échéance de mars et à 179,50 euros (–2,25 euros) sur celle de juin.
Blé américain à contresens
Outre Atlantique en revanche, le blé SRW à la Boursse de Chicago « parvient à rester ferme », constate Agritel. Le maïs a, quant à lui, clôturé à la baisse, sous la pression sud-américaine. « Le retour des pluies, même si elles sont parfois excessives, rassure quant au maintien d’un haut potentiel de production de maïs en Argentine. »
Ce jeudi sont attendues les publications des rapports du Conab (Brésil), de StatCan (Canada) et de l’USDA (États-Unis) qui ajusteront leurs estimations de la production et de la demande. Comme le signale Sitagri, le ministère russe de l’Agriculture a annoncé une progression de 5 % cette semaine, de la taxe à l’exportation.