Selon Argus Media-Agritel, le cours du blé sur Euronext cède ses gains de la semaine dernière et « tente ainsi de s’aligner sur les valeurs de la mer Noire toujours plus agressives. La domination des blés et maïs de la mer Noire reste, en effet, la préoccupation numéro un à ce jour ».
Ainsi, le lundi 5 février 2024 sur Euronext, la tonne de blé a terminé la séance à 210 euros (–3,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 211,25 euros (–2,25 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a, quant à elle, clôturé à 181 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 184,25 euros (–0,50 euro) sur juin.
Ce mardi 6 février, peu avant 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 210,25 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 211 euros (stable) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 180,75 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 183,75 euros (–0,50 euro) sur celle de juin.
Repli de l’euro/dollar
Argus Media-Agritel souligne également que le repli de la parité entre l’euro et le dollar « apporte des gains de compétitivité aux céréales européennes. Toutefois, ce soutien est insuffisant ».
Sitagri rapporte que « selon les rapports du gouvernement, les exportations maritimes ukrainiennes au départ du port d’Odessa s’élèvent à plus de 20 millions de tonnes depuis août, dont 14,3 millions de tonnes de céréales. En janvier, les expéditions de céréales au départ d’Odessa ont atteint 6,3 millions de tonnes, ce qui correspondrait aux niveaux d’avant-guerre. Un résultat surprenant. »