« Nouvelle journée et nouveau plus bas sur le marché européen des céréales, alerte Argus Media Agritel. Il faut remonter à juillet 2021 en blé et octobre 2020 en maïs pour retrouver de tels prix », ajoute-t-il.

En effet, mercredi 31 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de blé a terminé la séance à 210,75 euros (-3 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 213 euros (-2 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a quant à elle clôturé à 182,50 euros (–2,25 euros) sur l’échéance de mars et à 186 euros (–2,75 euros) sur juin.

Selon le cabinet, cette situation s’explique par les mêmes facteurs, que ce soit en blé ou en maïs : « une consommation domestique européenne en berne, des importations massives en provenance d’Ukraine et un marché international déprimé tant par manque de nouvelles demandes que par la forte pression vendeuse des origines mer Noire », énumère-t-il.

Sitagri complète en indiquant un relèvement par l’USDA des exportations de blé Ukrainien pour 2023-2024 à 17,7 millions de tonnes. « Cela représente une augmentation de 3 % par rapport à la campagne 22/23 et 26 % de plus que le chiffre officiel de la WAOB (World Agricultural Outlook Board) — citant un vaste programme d’exportation pour le mois de décembre et une capacité d’exportation accrue via le Danube et les ports roumains », analyse le cabinet.

Ce jeudi 1er février, vers 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 210,50 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 212,75 euros (–0,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 181,50 euros (–1 euro) sur l’échéance de mars et à 185,25 euros (–0,75 euro) sur celle de juin.