« À la différence de la semaine passée riche en appels d’offres, le calme a largement repris le dessus ces derniers jours sur le marché des céréales. Les chargements portuaires de blé restent néanmoins très dynamiques en France », introduit Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne.

« Les cours évoluent toujours très peu et ne profitent que marginalement d’un rebond technique plus marqué du côté de Chicago. En effet, la fin de campagne s’annonce toujours très bataillée sur le marché à l'exportation face à la concurrence des abondantes céréales de la mer Noire », poursuit le cabinet.

Ainsi le mercredi 24 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de blé a terminé la séance à 217,50 euros (stable par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 220,25 euros (+ 0,50 euro) sur l’échéance de mai. La tonne de maïs a, quant à elle, clôturé à 187,50 euros (+1 euro) sur l’échéance de mars et à 192 euros (+1 euro) sur l’échéance de juin.

Achats de blé américain

Aux États-Unis, le dollar index (indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de devises étrangères) a reculé de 0,5 %, comme le rapporte Sitagri dans sa note quotidienne. « Ce qui a provoqué une nouvelle vague d’achats techniques et de « short-covering » sur le blé à la Bourse de Chicago, permettant une reconquête du très symbolique niveau des 6 $ le boisseau sur l’échéance de mars 2024 », analyse Argus Media-Agritel.

Le maïs, quant à lui, a emboîté le pas pour repasser au-dessus des 4,50 $ le boisseau sur mars 2024, alors que les opérateurs s’inquiètent d’une baisse de la surface de la deuxième récolte brésilienne, ajoute Argus Media-Agritel.

Hausse du pétrole

La poursuite de la hausse du prix du pétrole apporte également un peu de soutien aux céréales, selon le cabinet. Le recul des stocks américains, les mesures de relance économique en Chine et les tensions géopolitiques ont permis de contrer les inquiétudes concernant la demande, précise Sitagri.

Ce jeudi 25 janvier, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 218,25 euros (+0,75 euro) sur l’échéance de mars et à 220,50 euros (+0,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs perdait en revanche 0,50 euro sur l’échéance de mars, à 187 euros, et 0,75 euro sur celle de juin, à 191,25 euros.

Raphaëlle Borget